Sénégal : des « dysfonctionnements » lors des élections locales
Les Sénégalais ont voté, dimanche, pour les élections locales qui marquent l’entrée en politique de Karim Wade, le fils et le conseiller du président du Sénégalais, Abdoulaye Wade, mentionne Le Soleil. Ce scrutin a été retardé par des « dysfonctionnements et des retards dans l’acheminement matériel, particulièrement des bulletins de vote de tous les partis », a indiqué le porte-parole de la Commission nationale électorale autonome (Céna), Issa Sall. (Lundi 23 Mars – 12:38)
L’opposition arriverait légèrement en tête des élections locales de dimanche, selon des résultats partiels. Le scrutin, qui s’est déroulé dans le calme, a été marqué par des « dysfonctionnements », notamment dans l’acheminement du matériel électoral. (source : Jeune Afrique )
édit du 24 mars :
Sénégal/Elections locales : Le pouvoir reconnaît la perte de Dakar et plusieurs grandes villes
Dans une interview à RFI, le porte-parole de la présidence sénégalaise, maître Ahmadou Sall, reconnaît que la coalition Sopi 2009 a perdu plusieurs grandes villes du Sénégal, dont la capitale, Dakar, mais aussi d’autres agglomérations importantes, comme Saint Louis, Kaolack, Thiès. Ahmadou Sall affirme cependant que la coalition constituée autour du parti au pouvoir, la coalition Sopi 2009, conserve un grand nombre de collectivités locales. L’opposition, elle, revendique déjà une large victoire lors dun scrutin, qui si les résultats se confirmaient, constituerait la première défaite du parti au pouvoir depuis l’arrivée aux affaires du président Wade, il y a neuf ans. (Source : Rfi ) Rewmi Sénégal
1 commentaire
Une amie a essayé d’aller voter à 11h – pas de président du bureau de vote, donc pas de vote possible. Dans d’autres bureaux, il n’y avait pas les bulletins de l’opposition, et/ou pas de président non plus. Elle est scandalisée, car ce n’est pas la première fois qu’elle vote au Sénégal, mais c’est bien la première fois qu’il y a des problèmes. De là à se demander si ce n’est pas volontaire, le pas n’est pas grand…
En 2006, lors de la réélection du président, quelqu’un avait dit qu’il voterait pour lui, car “c’est un crocodile qui a déjà mangé”. On dirait que le petit du crocodile a faim, lui aussi…