Il était temps de vous parler de la mouna de Pâques…
la porte du four ayant malencontreusement explosée j’ai un peu de mal à maîtriser les cuissons ces temps-ci 😉 ;
mais le goût est là et bien là ; reste à travailler l’apparence… nous aurons donc des mounas pour Pâques ;
mais, nous n’irons pas pour autant sur la montagne avoisinant le Fort Lamoune (qui donna paraît – il son nom à cette sorte de brioche ) à Oron, nous ne mangerons pas sur l’herbe, le riz traditionnel espagnol au poulet ( arroz con pollo ) ; par contre, les petits déjeuners de la semaine ressembleront à ceux de mon enfance ou bien à mes goûters de cette époque estudiantine ou j’allais à” la Vosgienne” *, cours de l’Yser faire le plein de longuanisses et de mounas…
Vous avez besoin
1 kg de farine
300 g de sucre
5 ou 6 œufs
6 cuillerées à soupe d’huile
75 g de beurre
2 zestes d’oranges rapées + jus + zeste de citron
80 g de levure du boulanger
4 cuillerées à soupe d’eau de fleur d’oranger
500g de sucre concassé
D’abord le levain ; délayez dans un récipient les 4 cuillerées d’eau de fleur d’oranger ainsi que la levure de boulanger.
rajoutez environ le quart de la farine en pétrissant lentement ; couvrez et oubliez votre levain jusqu’au lendemain si vous le laissez au frigidaire ou bien 2 heures à température ambiante ; il sera prêt lorsqu’ il aura doublé de volume ;
ensuite, dans une terrine, travaillez les œufs avec le sucre parfumé au zeste d’orange et de citron ; ajoutez l’huile, le beurre en petits morceaux, le jus d’orange ; versez tout doucement le reste de la farine restant ; ajoutez le levain, et pétrissez le tout à la main pendant un petit quart d’heure ; rappelez-vous, c’est la main qui ramène la pâte vers soi et le poignet qui repousse ;
la pâte recouverte d’un torchon, laissez la reposer 3 h ou plus dans un endroit tiède ; reprenez ensuite la pâte et formez des boules rondes ( de la taille d’un gros bol ).
Sur la plaque du four recouverte d’un papier sulfurisé beurré et fariné installez les mounas bien sagement alignées ; couvrez à nouveau d’une serviette et mettez dans un endroit tiède pendant encore 1 h 30 ; incisez alors le dessus des mounas d’un croisillon de 4 cm ; lors de la dernière “poussée”, elles vont éclore et gonfler ;
dorez-les au jaune d’œuf et saupoudrez de sucre grossièrement concassé ; préchauffez le four th 6, enfournez la plaque pendant 30 à 40 mn.
Elles sont cuites, lorsque la pointe d’une lame de couteau ressort propre ;
j’aime toujours autant ça !
* visiblement “la vosgienne” existe toujours mais semble s’être spécialisée dans les produits méditerranéens en général ; visiblement pas mal de spécialités corse : Lomo sec, Figatelli, Coppa, Pancetta… à tester en urgence donc !
14 commentaires
Non seulement je vais te laisser un commentaire, mais je vais essayer de les faire celles-ci. Merci M’dame, et bonnes Paques.
J’ai découvert cette brioche grâce à ma belle-famille, pieds-noirs d’Algérie…c’est délicieux !
JE vais essayer ça me tente …
Et la Vosgienne cours de l’Yser je regrette de ne pas l’avoir connue quand j’habitais BX!
ah ! mais parce que tu as aussi habité à Bx ? world is so small…
tu devrais en trouver à Nouméa, je me souviens d’une boutique qui faisait des “cocas” petits patés à la frita, de la soubressade et des mounas d’enfer ; V.D.C, il me semble ;
Mais comment tu as fait pour faire exploser la porte du four ? 😀
vraiment pas grand chose ; un matin 1001 éclats de verre par terre… à partir de là, pas évident de gérer les températures ;
heureusement que ma smeg préférée m’attend en Fronce ;
😉
Hummm çà me fait penser qu’il m’en reste une au congèle !!!
Miammm , j’aimerais bien testé le lom aussi, mais trouve pas la recette enfin je vais la chercher !!!
ce sont les meilleures, celles que l’on redécouvre, n’est-ce pas ….
euh…. “le lom” tu peux m’expliquer ?
🙂
Lomo sec pardon !!
Ma TL parle donc “mouna” ce matin… Après mercotte, SergeCarbonell, c’est ton tour 🙂
C’est vraiment LA brioche de Pâques pour les pied-noir ; c’est donc le moment ou jamais…..
😉
Oui, j’ai lu ! Tu es incroyable : réussir à faire exploser 1 porte de four
Bon il ne me reste plus qu a venir a moroni pour deguster ta mouna!! moi aussi c est toute mon enfance et une grande recette de famille…
tu seras toujours la bienvenue Amélie ! bisettes.