Lorsque vous m’ avez épinglée, vous m’ avez renvoyé chercher dans des tiroirs de ma mémoire des éléments si bien enfouis dans ma tête de vieille dame….
les achards de trocas vendus près de chez Michel-Ange…. à Nouméa…..
“chibaniya” (merci Mehdi, c’est toi qui me l’a appris…. ) comme me dit “mon ami l’arabe” (copyright Tante Germaine );
un peu de dégrippant sur les dits-tiroirs et…. hop !
Vous avez besoin
1 grande boite de coeurs de palmiers
25 cl d’ huile d’ arachide
2 cuillères à café de poudre de curry
8 gousses d’ ail écrasées
1 doigt de gingembre
2 piments rouges entiers
1 poignée de gros sel
1 carotte râpée
1 cuillère à soupe de poivre en grains
Coupez les cœurs de palmiers en rondelles de la taille d’ un doigt ;
dans une casserole, faites chauffer un peu d’ huile dans laquelle vous verserez le gingembre coupé finement, l’ ail, le curry, les grains de poivre, 1 piment émincé et la carotte ;
la carotte doit être rajoutée au dernier moment ;
lorsque le mélange embaume la cuisine et arrive jusqu’au palier du premier étage rajoutez le sel et le restant d’ huile ; sur feu moyen attendez que cette huile soit bien chaude et rajoutez les coeurs de palmiers ;
éteignez aussitôt ;
le but du jeu n’ est pas de faire de la confiture ;
il doivent rester fermes ;
après avoir ébouillantés quelques bocaux, versez votre préparation à l’ intérieur ;
les achards se conserveront aisément au frigidaire et accompagneront volontiers de la viande froide, des poissons vapeur ou bien grillés ;
J’aime bien ça ;
11 commentaires
Pas de recette pour Pâques ???!!!
Damned, je vais faire comment moi ?
Bon, direction le restau…
Bises
Toute la cuisine que je j’aime 🙂 Et facile en plus.
Hmmm, j’adore ça…
Ma grand-mère en fait aussi avec du bambou frais, qui vient du jardin d’une tantine à Dumbéa… Nostalgie…
Pour poursuivre cette discussion commencée ailleurs, on sert aussi les achards en accompagnement, et j’ai aussi ma recette d’achards de palmistes, alors je t’en fais profiter, elle est assez proche, sans carotte et avec curcuma:
http://yugfjhk.over-blog.com/article-13097996.html
bises
sympa ces discussions qui se promènent… 🙂
il y a aussi du curcuma… puisque il entre dans la composition du curry ;
mais j’ai un à priori un peu défavorable ;
peut être parce qu’il a brisé la lame de mon robot ? ce rhizome est incroyablement dur ;
hormis sa couleur, quasiment indélébile, je ne lui trouve pas grand avantage car il est un peu insipide, non ?
mais tu as raison de préciser que les achards savent particulièrement mettre en valeur le riz ;
les bases, toujours les bases ! 🙂
C’est vrai que le curcuma demande à être apprivoisé…
Je ne l’utilise que rarement en rhizome, d’abord parce qu’on ne le trouve pas facilement sous cette forme, mais aussi parce qu’il n’est pas facile à utiliser. Il faut mettre des gants en caoutchouc, genre look chirurgien, parce que ça tache à mort, et après le râper avec une râpe fine, comme le gingembre.
Donc je l’utilise en poudre, beaucoup plus pratique et le goût n’y perd pas grand chose. Parce qu’il a un goût, quand même, assez subtil, mais qui sait se rendre indispensable. D’ailleurs, dans la cuisine réunionnaise, c’est souvent la seule épice utilisée et on ne peut pas faire sans, comme le carri de saucisses ou de poulet, les achards de légumes…
Tout ça est sur mon blog, mais on peut en reparler ici ou ailleurs, avec plaisir 🙂 ))
comme saint Thomas, je demande à voir pour le croire… 😉
je vais faire le tour des boutiques pour retenter l’expérience, car ne l’appelle t’on pas « le safran du pauvre » ?
même couleur mais pas de parfum ?