Du vin retour des îles….

Alors pourquoi pas du foie gras ?

Je vous parle d’une tendance qui avait le vent en poupe au XIX ème siècle et qui consistait à faire voyager le vin ; pour un vieillissement plus précoce ?

mais cela n’a pas grand chose à voir avec mon foie gras “retour de Dakar” ;

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je vous explique !

vous savez que pour nous les expatriés, il est parfois difficile de surmonter l’éloignement… surtout au niveau gastronomique…

donc, en cette période d’hivernage et avec les coupures d’électricité incessantes, j’ai préféré… cuisiner et ramener en Europe le foie gras qui nous restait !

j’ai mis en pratique les conseils de Guy Coënon, chef de chez  G.Lenôtre et grand pédagogue devant l’éternel ;

tout d’abord, ne surtout pas oublier de déveiner le foie ; vous pouvez le faire en utilisant une petite cuiller, mais cela fonctionne très bien en prenant un éplucheur à légumes ; surprenant, n’est-ce pas ? je ne vous parle même pas du fiel qui peut éventuellement  rester en légère trace verte sur le foie ; il est impératif de la retirer le plus précautionneusement  possible ; sans quoi, la terrine de foie serait amère et bonne à jeter ;

ne zappez donc surtout pas cette étape ;

au niveau de l’assaisonnement pas plus de 14 g de sel par kg ;

pour éviter un choc thermique, sortez-le du frigidaire 1 bonne heure avant de le travailler ;

enveloppez-le de papier film puis d’un papier d’aluminium pour ne pas que la couleur ne s’altère ;

20 mn dans un four à 80°C, et le tour est joué !

ensuite, vous n’avez plus qu’à effectuer le montage en terrine et le mettre sous presse ;

vous pouvez alterner les strates de foie avec une compotée de fruits passée 10 mn dans une casserole à  feu moyen pour enlever l’excédent d’eau ;

la terrine développera le meilleur de ses arômes au bout de 96 h, soit 4 jours ;

J’aime bien ça ;