Que viva el Sénégal !
l’hivernage, (saison des pluies chaude & humide) arrive à grand pas ; les climatiseurs ronronnent nonchalamment, la consommation d’électricité s’envole et, “taff-taff” comme on dit ici : délestage ou bien coupure… au choix !
avec force organisation on arrive tant bien que mal à sauver le contenu du frigidaire mais pour ce qui est des connexions internet eh bien….
mais je vous assure que ce n’est rien à côté des coupures d’eau !!! et je vous fais grâce des détails ….
Donc, récemment mon amie Gracianne me disait être intriguée par l’alliance du foie gras et des huîtres ;
j’avais donc l’intention de vous éclairer sur les mystères de la mangrove tropicale répartie sur 3 zones, sur les palétuviers et leurs différentes couleurs qui se développent dans la zone de balancement des marées des régions littorales, sur la faune présente dans les mangroves and so on…
eh bien tant pis, vous vous contenterez d’un petit tour de main qui en a ébloui plus d’un !
en fait, je crois me souvenir que j’ai cédé aux charmes de cette alliance mémorable chez mon frère, le peintre, sculpteur, magicien et cuisinier ;
connaissant mes goûts, il s’était laissé aller à une improvisation magistrale ;
Les bordelais, depuis kala kala (comme on dit en Afrique de l’Ouest) associent les huitres du bassin d’Arcachon avec des crépinettes, chair à saucisse enveloppée de crépine de porc ; certains la nomment également “voilette”, peut-être uniquement pour le mouton remarquez ; à votre avis ?
en tout les cas, Pier avait su faire opérer la magie pour que de cette union terre/mer naisse un vrai bonheur ;
à l’intérieur d’huîtres charnues de l’atlantique, il avait simplement laissé fondre au four une lichette de foie gras ;
Le foie possède le grain impalpable du beurre frais et son onctuosité fondante a le charme de la fermeté discrète ; il emprunte à la noisette son goût d’automne, et ne tient de la terre que les parfums les plus subtils lorsqu’il est parsemé d’un nuage de piment d’espelette ;
mais, me direz vous, que viennent donc faire les palétuviers au milieu de perles et de velours ? élémentaire, mon cher, ici, les huitres sont plus modestes au niveau du format ; mais non moins goûteuses ; nous testions le foie gras réalisé dans l’urgence la veille de notre départ (oui, oui, je dis bien la veille ; découverte inopinée d’un fond de congélateur );
eh bien, allez donc interroger François, Paul et les autres sur cette dégustation où nous entendions les mouches voler…. car naturellement il y avait coupure d’électricité !!!
J’aime bien ça ….
8 commentaires
Bonjour je passe visiter ces jolies pages… je me régale !!!
Bisouss
Magnifique, et si bien raconté. Merci!
J’ai mangé il y a peu dans un restaurant Japonais une huitre énorme et frîiche parfumee au yuzu, et..d’un fond de graisse de foie gras. Un délice!
Je ne peux malheuereusement plus manger d’huîtres… Mais cette association à l’air divine! 🙂
Je me suis laissé entraîner par cette drôle d’histoire et cette drôle de recette… et j’aime beaucoup me laisser glisser comme ça et me retrouver les pieds dans une mangrove à déguster d’étranges huîtres !
et encore ma puce, on est pas en plein chaleur, mais les coupures vont augmentés, ca va etre la galere totale.
bisous