Il était parti accompagner sa benjamine chez son ami ; il savait bien que ces quelques jours passés chez lui seraient des instants de grands bonheur pour la jeune personne ; pas évidente cette métamorphose pour elle, mais il était convaincu que de cette chrysalide naîtrait une personne “de bien” ;
il espérait cependant que cet amour immodéré pour les animaux, cette patience et ce respect c’est de lui qu’elle les tenaient ;
ce qu’il avait essayé de transmettre à ses enfants c’était une vision objective de la situation, sans misérabilisme ;
l’élevage ainsi que la production d’animaux domestiques sont faits par l’homme et pour l’homme afin d’assurer leur autosuffisance ; sans mièvrerie dans les sentiments ;
elle savait que le bétail qu’elle prenait plaisir à nourrir et à soigner était destiné à l’assiette ; d’ailleurs, elle l’avait déjà maintes fois aidé à abattre un animal malade ou blessé ;
pourtant elle allait passer des moments inoubliables au milieu du poulailler et dans la bergerie ;
Vous avez besoin
1 oie de 2,5-3 kg
4 cuillères à soupe de matière grasse
5 ou 6 cuillères à soupe de miel liquide
2 cuillères à café de 5 parfums
2 oranges
5 cuillères à café de zeste d’orange
1 /2 bouteille de vin blanc sec
sel & poivre du moulin
Préchauffez votre four à 210°C (th. 7) ; mettez la volaille (vidée, bridée par le volailler, éliminez le bréchet et laisser la peau du cou un peu longue ) dans un plat ;
pressez la première orange, mélangez avec le miel et les épices asiatique 5 parfums, en badigeonner l’oie à l’aide d’un pinceau ; assaisonnez à votre convenance et saupoudrez d’un peu de zeste d’orange râpé ;
ajoutez 4 cuillères à soupe d’huile neutre (ici l’huile d’arachide convient tout à fait ) à défaut de graisse d’oie et le jus de 1 orange ; faites-la cuire 2 h en la retournant régulièrement et en l’arrosant ;
ajoutez le jus de l’autre orange ainsi que le vin blanc sec à mi-cuisson ; si vous avez l’impression qu’elle colore trop vite, recouvrez-la d’une feuille de silicone utilisée en pâtisserie ;
elle a l’avantage de passer dans le lave-vaisselle et d’être réutilisable à loisir ;
laissez reposer l’oie environ 20 mn tout en la gardant au chaud, puis découpez-la ; la peau croustillante et bien dorée que c’en est un vrai bonheur ! servez avec des légumes rôtis ou bien le plat mitonné ce jour là… à suivre donc !
6 commentaires
Moi, je suis un peu mièvre, alors je ne pourrais pas abattre un animal que j’ai élevé… Donc, j’aurais peut-être des poupoules pour les oeufs, qui finiront en très vieilles poules trop coriaces pour être mangées…
Mais comme je suis une gourmande, j’hérite des volailles de mon Papa ! Avec du miel et des épices, comme çà, c’est à tomber 🙂
Bon, je ne pourrais pas la tuer, a moins d’avoir très très faim. La plumer, la vider, sans problèmes. Et la manger laquée de cette façon, alors la, plutôt deux fois qu’une!
Les choses de la vie en effet, mais pas toujours facile à faire surtout quand on est jeune….Dire que je n’ai jamais mangé d’oie…j’aimerais que celle-là soit la première!
Moi non plus, je n’ai jamais mangé d’oie. Et celle-là, j’aimerais non seulement la déguster, mais la cuisiner comme cela doit être un grand plaisir préliminaire!
mais non Mamzelle Gwen du tout ; mais dans un élevage il y a toujours des petits favoris qui meurent de leur belle mort ; et puis les oeufs se transforment parfois en poussins tu sais…
😉
et les vieilles poules sont délicieuses dans les plats mijotés ;
la jeune fille en question a une grande expérience avec les caprins et ne suis pas certaine que les volailles soient sa tasse de thé ; elle a juste intégré que c’est un cycle normal ;
Gracianne et Maya vous avez raison, tentez l’expérience ; elle en vaut le coup ;
🙂
Joli texte pour introduire une recette qui semble délicieuse 🙂