Maintenant que je suis ailleurs, je songe à là-bas…
Le batô nous avait déposé sur le port de Joinville ;
Une méhari, la même que celle de mon frère pendant mon adolescence, était passé nous prendre ; c’est d’ailleurs la voiture idéale dans une île puisqu’elle ne rouille pas ;
La petite fille qui accompagnait le chauffeur avait sauté dans nos bras ; simplement heureuse de nous retrouver malgré des vacances enchanteresses avec la liberté comme oriflamme ;
Ce jour là, je m’en souviens, c’est ma moitié d’orange qui a officié ;
Il était décidé à partager la recette de sa célébrissime “salade taïpouet” ;
Les garçons avaient bien commencé la journée, puisqu’ils avaient pris trois vieilles dans leurs filets ; non, à la chasse sous-marine me dit-on ;
Mon poissonnier préféré (il est d’ailleurs charcutier et boucher à ses heures…) a levé les filets avec des gestes précis et un couteau …bien affûté.
Les deux amis se donnaient des conseils et des astuces de pros :
“tu vois, tu passes ton couteau juste ici, en s’appuyant sur les arêtes le long des nageoires dorsales et en détachant les filets …”
Vous avez besoin de :
Poisson blanc à chair ferme,
4 tomates
a bundle (bouquet) de persil
cives (oignons vert) ,
lait de coco,
3 carottes,
1 concombre,
2 oignons jaunes,
1 kg de citrons verts,
soyo kikkoman (sauce soja japonaise)
sel & poivre du moulin
tabasco sauce ;
Après avoir levé les filets, coupez-les en morceaux de la taille d’un ongle (non, non pas votre ongle ni le mien ! je précise l’ongle du pouce de mon poissonnier) ; Coupez en dés les tomates, et le concombre, râpez les carottes, et émincez l’oignon ;
Pressez les citrons pour la marinade ; utilisez le citron que vous avez ;
J’avoue avoir un faible pour le citron vert, mais en Europe, l’utilisation du citron jaune n’est pas un crime de lèse-majesté ; cela sera simplement plus doux, moins acidulé ;
Faites mariner vos vieilles, mais point trop n’en faut ; une vieille trop imbibée, ça ne fait pas très sérieux ;
Bien égouttez la marinade du poisson ; incorporez les légumes en touillant des deux mains le tout avec l’assaisonnement (poivre, soja, tabasco, huile d’olive) pour établir l’équilibre entre acidité… ;
Gardez au frais jusqu’au moment de servir ;
Rajoutez le lait de coco au dernier moment ; il ne doit absolument pas séjourner au frigidaire sans quoi il se figera ;
Si, d’aventure il vous restait du lait de coco, vous pouvez le congeler ; il vous suffira de le décongeler au préalable pour qu’il retrouve son onctuosité ;
J’aime bien ça ;
12 commentaires
bravo!
C’est bon!un bel article!
les fôtos…
se trouvent dans l’album ;
fermez la porte en partant ;
à bientôt ;
Tu nous donnes l’eau à la bouche mais tu as du mal avec tes liens et photos …
:-))
J’aime bien ce que tu racontes, et puis j’aime bien les meharis aussi. Je vais aller jeter un coup d’oeil dans l’album, promis, je ne derange rien.
1 kg de citrons verts! Elles vont pas etre un peu trop acides les vieilles 😉
Hummmm poisson citron vert et lait de coco ce ne peu être qu une belle réussite !!!
Bisous
1 kg? Je suis vraiment renversée par l’exotisme de ta recette.
Je vais risquer, je crois.
T.
Ahhh, la salade tahitienne… Maman en achetait des barquettes au chinois du coin et on allait les manger devant le coucher de soleil à la Baie des Citrons, ou à la plage de Magenta… Quel bonheur…
oui Gloria, dire que j’ai du mal avec la mise en page serait un euphémisme !
non Mimine, ne t’inquiètes pas, je ne m’étais pas fait une perf de cassoulet avant d’écrire le billet…. il suffit de ne pas trop laisser macérer ;
Véro, cette recette nous la faisons depuis depuis…
tu verras, si tu fermes les yeux tu te retrouveras à l’Anse Vata ;
Je pars à la pêche de ce pas ! le truc de la congélation m’arrange à un point que tu ne peux pas imaginer vue ce que je gâche à chaque fois !